Bah c'est compliqué car tu mélanges (et on peut le comprendre) plaisir et raison financière
Perso tout l'argent que je mets dans mes jouets est de l'argent que (potentiellement évidemment) je peux me permettre de perdre.
Comme si tu dépensais de l'argent pour des vacances, et non pas pour un achat immobilier
Ainsi je n'ai jamais la pression lorsqu'il s'agit de me séparer de l'un ou de l'autre
De même, et ça fait 25 ans que j'achète assez "compulsivement", j'achète plus des classics que des modernes
Et bien, les plus grosses plus values que j'ai faites à la vente se sont faites sur des modèles que j'avais acheté sur un coup de tête sans trop regarder le marché
Acheter en 2019 un V12 en ayant des contraintes financières est réellement couillu
Suffit de regarder les annonces pour voir que des Aston, il y en a un sacré paquet à vendre et ça ne bouge pas beaucoup
Je recommanderai donc d'acheter :
* tout d'abord en fonction de tes moyens : c'est à dire identifier le montant que tu es prêt à "investir" sans trop te serrer la ceinture, et à laisser immobilisé tout en acceptant une perte potentielle non négligeable
* ensuite une fois cette somme identifiée, ben fais toi plaisir
Mais procéder à l'inverse me semble risqué
PS : mes qq décennies d'acheteur/vendeur/jouisseur de jouets mécaniques m'ont au moins appris une chose : les évolutions de cote sont imprévisibles et bien malin celui qui sait ce qui montera ou baissera
PS' : je pense que je garderai toujours mon Aston, mais si je devais la vendre, ce serait pour acheter ce qui pour moi est le graal absolu : une vantage V12 roadster boite manuelle. Je n'exclus pas de le faire, mais si j'hésite c'est précisément du fait de ce que je t'ai expliqué ci-dessus : celà ne m'empêchera pas trop de dormir si la cote de mon V8 s'effondre car la mise de fonds était relativement limitée ... je n'ai pas aujourd'hui les moyens de subir une éventuelle forte évolution à la baisse pour un jouet que j'achèterais le double ... mais si je peux me le permettre dans quelques temps, je le ferai
Donc pour résumer, la passion est ce qui nous fait vivre et c'est capital, mais il faut la vivre sans qu'elle nous mettre par terre