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Test Vanquish 2015

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Aston Dreamer
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Re: Test Vanquish 2015

Message par Aston Dreamer »


Essai Vanquish Volante 2015: Aston Martin revient au niveau

Aston Martin change tout ou presque cette année ! L'arrivée d'une nouvelle boîte de vitesses pourrait avoir plus d'effets qu'on ne le pense. L'essai de la Vanquish Volante 2015.
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Il nous était toujours difficile de sortir enchantés d'un essai des dernières Aston Martin (lire essai Vanquish 2014). Le mal était si profond que l'on pensait que les anglais pratiquaient la méthode coué pour s'auto-persuader que la boîte de vitesses Touchtronic était la bonne solution. Alors que pendant ce temps là, on voyait Jaguar ou même Audi sur la RS6 adopter une boîte automatique d'origine ZF qui apporte satisfaction.


Mais à force de l'écrire, les ingénieurs d'Aston Martin ont certainement fini par nous croire puisqu'ils proposent pour 2015 une évolution majeure pour leurs modèles. De là à dire qu'elle fera date, il n'y a qu'un pas puisque le bel oiseau de Gaydon gagne ainsi (enfin) la sportivité qui lui faisait tant défaut ! Explications


Design : inestimable silhouette










Si jusqu'à ce jour Aston survivait, c'était bien grâce à l'exceptionnelle beauté de ses autos. La Vanquish est bien entendu le fer de lance de la gamme et laisse apparaître ici ou là sa carrosserie en fibres de carbone. Le rendu est toujours aussi saisissant, mélange subtil d'élégance baignée dans la sportivité affirmée. Mais le design sert la performance puisque les nouvelles jantes en alliage forgé à 10 branches embellissent non seulement l’apparence mais permettent d’économiser sept kilos par rapport aux jantes de série. La Vanquish est aussi désormais disponible avec le coloris rouge "Diavalo Red" qui était auparavant réservé à la sublime V12 Zagato.

Après avoir essayé la version coupé en début d'année, cette version Volante crée le même choc visuel au moment de s'en approcher. Difficile de ne pas y voir le plus beau dessin des "Super GT" qui permettent de rouler cheveux au vent ... une appréciation rapidement confirmée par les passants et le nombre de sourires aperçus tout au long de la journée.


Technique : on change tout et on recommence
La nouvelle boîte de vitesses automatique Touchtronic III à huit rapports (d'origine ZF) fait ses débuts avec la Vanquish et la Rapide S. Elle est installée en position transaxe, comprenez que la boîte et le pont sont rejetés à l'arrière. La récente Mercedes AMG GT reprend la même conception. La Touchtronic III permet un temps de passage des vitesses plus rapide en seulement 130 millisecondes. Grâce à cette nouvelle boîte de vitesses, les performances progressent : le 0 à 100 tombe ainsi de 4,1s à 3,8s. Les changements de rapport de pont et de transmission permettent à la Vanquish d'abaisser également sa consommation et ses émissions de CO2 en moyenne de dix pour cent, soit 298 g/km et de 11% pour la conso moyenne. Des valeurs dont on ne se soucie guère à son volant ... surtout avec la nouvelle Vmax de plus de 320 km/h. Cette Vmax est atteinte sur le 6ème rapport, 7ème et 8ème rapport servant surtout à abaisser la consommation.

Le magnifique V12 de 5,9l de cylindrée développé avec Cosworth, il y a plus de 14 ans, a encore du potentiel ! Il gagne quelques chevaux (+6) pour développer la puissance de 576 ch et le couple maximal gagne 10 Nm et atteint désormais 630 Nm à 5500 tr/min dont plus de 500 disponible dès 1000 tr/min.

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Volant en mains, ces chiffres se traduisent aisément en sensations. Les envolées lyriques du V12 sont plus rapides, plus homogènes. En fait, on a enfin véritablement l'impression de tirer la quintessence de cette motorisation. Une chose rare qui ne m'était pas arrivé en Aston depuis l'essai de la V8 Vantage S à boîte manuelle.


Sachez par exemple que le rétrogradage à multiples rapports optimisé est disponible en tirant et en tenant le sélecteur de vitesse permettant à la voiture de sélectionner le rapport le plus bas possible lors du freinage. Pratique quand on attaque ... Toujours dans la même idée, quand on sélectionne son mode de conduite, on optimise le temps de passage. En mode "Sport", on sent réellement la différence et la boîte égrène à la volée les passages de vitesses.


Au delà de la boîte de vitesses, la Vanquish 2015 profite de l’ajout du dernier système de gestion moteur de Bosch. Le nouveau système est utilisé pour la première fois dans une Aston Martin qui associe un moteur AM29 V12 et une boîte de vitesses automatique. En fait, le V12 dispose de deux boîtiers (un par banc de cylindres). Vous le voyez, Aston Martin n'a pas seulement installé une nouvelle boîte de vitesses. Avec celle-ci, les ingénieurs ont revu l'ensemble du groupe propulseur-transmission afin de livrer cette fois une copie parfaite.



Le châssis n'est pas en reste puisque les amortisseurs sont améliorés et plus rigides de 15% à l’avant et de 35% à l’arrière. Sur un billard, la Vanquish colle à la route mais sur petites routes de campagne, on préfèrera l'utilisation du mode confort des suspensions (pilotées) afin de conserver une direction plus sereine, moins perturbée par les sautillements de la voiture.

Si la Vanquish, en dépit de l'emploi massif d'aluminium et de carbone, n'est pas une ballerine sur la balance avec 1844 kg, ses prestations dynamiques parlent toujours pour elle. Avec pas mal de poids sur l'avant (51%), il convient de contrer le sous-virage en gardant un peu de freins pour lui faire changer de cap ou l'inscrire en courbe. Là, elle étale un bel équilibre et une stabilité quasi imperturbable pour ensuite s'en extraire avec un léger survirage très progressif. Malgré la puissance, la Vanquish n'est pas une propulsion piègeuse. Elle communique toujours aussi bien avec son gentleman driver, merci l'empattement de 2,74m. Une de ses principales qualités a même été renforcée cette année. Le freinage est majoré avec l'arrivée de disques carbone-céramiques qui ont un diamètre de 400mm au lieu de 395.


Conclusion : ce n'est quand même pas compliqué de faire simple !
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Alors que l'on croyait Aston Martin perdu dans son entêtement, la marque de Gaydon nous propose une formidable remise en cause. Mieux, en faisant très largement évoluer son produit et en dépassant le stade de simple ajout d'une nouvelle boîte de vitesses, ses produits deviennent véritablement convaincants. Si la concurrence pouvait par le passé se frotter les mains en se disant que la beauté ne pouvait pas tout pardonner, aujourd'hui, nous n'avons plus rien à reprocher. La Vanquish est devenue clairement l'une des meilleurs Super GT à piloter. Avec des saveurs différentes, elle égale le plaisir pris au volant la Ferrari F12. Le reste de la gamme Aston Martin adopte également cette nouvelle transmission.




Spécifications techniques de la Vanquish
  • Coupé 2 portes, 2 places ou Volante, 2+2 places
  • Structure VH en aluminium collé extrudé et fibre de carbone
  • Panneaux de carrosserie en fibre de carbone
  • Structure de porte en magnésium coulé
  • Spoiler, diffuseur et lame de bas de caisse en carbone apparent


Moteur
  • V12 entièrement en alliage, à quadruple arbre à cames en tête, 48 soupapes, 5935 cm3,
  • Moteur en position centrale à l’avant, propulsion arrière
  • Taux de compression 11,1/1
  • Double calage variable d’arbre à cames
  • Puissance maximale 424 kW (576 ch) à 6650 tr/min
  • Couple maximal 630 Nm à 5500 tr/min
  • Accélération Coupé 0-100 km/h en 3,8 sec
  • Accélération Volante 0-100 km/h en 4,0 sec
  • Vitesse maximale Coupé 324 km/h
  • Vitesse maximale Volante 317 km/h
  • Boîte de vitesses automatique Touchtronic III à huit rapports, montée en position centrale arrière, avec système électronique de commande « shift-by-wire »
  • Tube de couple en alliage avec arbre de transmission en fibre de carbone
  • Différentiel à glissement limité
  • Launch control
Consommation de carburant

Litres/100 km

Urbaine 19,3

Extra-urbaine 9,1

Mixte 12,8


Longueur 4692 mm, 4728 mm (avec support de plaque)

Largeur 1912 mm (hors rétroviseurs)

2067 mm (avec rétroviseurs)

Hauteur 1294 mm

Empattement 2740 mm




Source : https://fr.cars.yahoo.com/nouveautes/essai-vanquish-volante-2015--aston-martin-revient-au-niveau-105849116.html


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Re: Test Vanquish 2015

Message par Armen »

Aston a écrit : 07/10/2014

Longueur 4692 mm, 4728 mm (avec support de plaque)


Là je viens d'apprendre quelque chose, visiblement les longueurs annoncées par Aston tiennent compte du fameux socle de plaque (?)
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Re: Test Vanquish 2015

Message par AstonDBS »

Cela fait plaisir à lire
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Re: Test Vanquish 2015

Message par CARAIBAM »


z'en disent des conneries les journaleux:



"la Vanquish 2015 profite de l’ajout du dernier système de gestion moteur de Bosch. Le nouveau système est utilisé pour la première fois dans une Aston Martin qui associe un moteur AM29 V12 et une boîte de vitesses automatique"



la gestion moteur Bosch est de serie depuis 2013


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Aston Dreamer
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Re: Test Vanquish 2015

Message par Aston Dreamer »

Armen a écrit : 07/10/2014
Aston a écrit : 07/10/2014

Longueur 4692 mm, 4728 mm (avec support de plaque)


Là je viens d'apprendre quelque chose, visiblement les longueurs annoncées par Aston tiennent compte du fameux socle de plaque (?)



C'est une très bonne question... dont je n'ai pas la réponse !

AstonDBS a écrit : 07/10/2014

Cela fait plaisir à lire


Ho que oui, pour une fois aucune critique n'est à noter dans un article concernant une Aston Martin. Enfin ! :yay

CARAIBAM a écrit : 07/10/2014

z'en disent des conneries les journaleux:



"la Vanquish 2015 profite de l’ajout du dernier système de gestion moteur de Bosch. Le nouveau système est utilisé pour la première fois dans une Aston Martin qui associe un moteur AM29 V12 et une boîte de vitesses automatique"



la gestion moteur Bosch est de serie depuis 2013


Merci pour le correctif :pouce

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Re: Test Vanquish 2015

Message par Franck_Lyon »


Aussi bien en esthétique qu'en performance... il n'y a pas à dire c'est épatant les progrès qui on été faits sur la Vanquish depuis les premières du nom !



ImageTu peux y aller Armen j'ai mis mon casque




:loul
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Re: Test Vanquish 2015

Message par Armen »

Franck_Lyon a écrit : 08/10/2014

Aussi bien en esthétique qu'en performance... il n'y a pas à dire c'est épatant les progrès qui on été faits sur la Vanquish depuis les premières du nom !



ImageTu peux y aller Armen j'ai mis mon casque




:loul


Les progrès en banalité, sans doute :whistle


Fallait pas me chercher Franck, il avait bien démarré ce topic :D (6)
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Re: Test Vanquish 2015

Message par GillesB »


J'ai eu la chance d'en avoir une entre les main pendant toute une journée a Millbrook il y a un peu moins de 3 semaines, c'étais vraiment bien, inoubliable pour tout dire, mais je n'ai pas vraiment de repère avec ma V8V boite meca!!


Ce qui m'a le plus impressionné c'est le freinage.

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Re: Test Vanquish 2015

Message par CARAIBAM »

Gilles a écrit : 08/10/2014

J'ai eu la chance d'en avoir une entre les main pendant toute une journée a Millbrook il y a un peu moins de 3 semaines, c'étais vraiment bien, inoubliable pour tout dire, mais je n'ai pas vraiment de repère avec ma V8V boite meca!!


Ce qui m'a le plus impressionné c'est le freinage.

aurais tu la possibilité de nous faire un petit reportage photos?

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Re: Test Vanquish 2015

Message par Aston Dreamer »

Rencontre surnaturelle Aussi sculpturale qu'enivrante avec les borborygmes de son V12, la Vanquish tient une place à part au panthéon de l'exception. Mais comme elle n'est pas née irréprochable, cette super GT s'offre, au bout de deux ans seulement, une flopée d'améliorations qui donne encore plus envie de tracer la route.


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La Vanquish "millésime 2015" n'a plus grand-chose à voir avec celle née en 2012, qu'elle remplace. On est d'accord, ça ne voit pas. Et c'est tant mieux ! Car s'il y avait bien quelque chose à préserver, c'est l'élégance racée de ce coupé. Que l'on parle de la lame en carbone à l'avant, façon course, des hanches musculeuses, des nerveuses saillantes savamment travaillées ou encore de l'aileron arrière idéalement intégré, cette Vanquish affiche un équilibre entre noblesse et sportivité qui tutoie la perfection. Cette "2015" se contente juste de proposer de nouvelles jantes et une palette de coloris intérieurs revus. Voilà qui fera plaisir aux possesseurs de la précédente mouture, qui auraient peu apprécié de voir leur précieux jouet si vite dévalué. Mais aussi à tous ceux qui auront la chance de croiser cette anglaise, que nous avons eu le privilège de découvrir en Ecosse. Terre de paysages d'exception, de routes exigeantes et de traditions séculaires, le pays des "Scots" est l'endroit idéal pour apprécier les évolutions apportées à cette Aston Martin. Mais avant de m'installer au volant et d'aller à la découverte des Highlands, un briefing s'impose. Car, sous une apparence inchangée, la Vanquish évolue en profondeur, comme le signale son architecture électronique revue (histoire, notamment, d'offrir d'autres fonctionnalités).



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L'amélioration la plus notable est l'abandon de la vieillissante boîte automatique à six vitesses au profit d'une transmission inédite à huit rapports, toujours à convertisseur de couple, d'origine ZF. Aston a également retouché le 6-litres, lequel, au passage, gagne 3 ch et 10 Nm de couple, portant la cavalerie à 576 ch et 630 Nm. Le gain serait anecdotique si, pour canaliser l'ensemble, l'officine anglaise ne s'était pas fendue de suspensions totalement revues. Une façon implicite d'admettre que la première Vanquish n'était pas la mieux suspendue qui soit. Comme nous n'avions pas manqué de le souligner. Bref, cette génération-ci se veut plus performante – grâce à sa transmission, la vitesse maxi grimpe de 295 à 323 km/h – tout en s'annonçant plus sobre de 10 %. Voilà qui est alléchant, même si, pour l'heure, je dois composer avec une Vanquish à conduite à droite. Combattre vingt-cinq ans d'habitude requiert une concentration de tous les instants.





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La bonne nouvelle c'est que se glisser au volant est un jeu d'enfant. À peine le temps de jeter un œil au raffinement de l'habitacle, où seuls les meilleurs matériaux ont droit de cité, que la clé de cristal réveille la pièce d'orfèvrerie qui dort sous le capot. Le cri du V12, toutes valves ouvertes, annonce la couleur d'une journée qui promet d'être exceptionnelle. Au petit trot de rigueur, autant pour monter la mécanique en température que pour s'extraire d'Inverness, encombrée de touristes, la Vanquish se laisse conduire comme une voiture de maître. La boîte égrène ses rapports en douceur, en passant le rapport supérieur le plus tôt possible. Ce qui laisse de marbre le 6-litres, aussi stylé qu'un majordome anglais. Les grosses roues de 20 pouces secouent franchement sur les déformations, mais c'est très supportable. Reste à s'adapter à quelques commandes nées d'un cerveau britannique, comme la touche Sport sur le volant. J'ai cru qu'elle devenait rouge quand on appuyait dessus. Mais non, elle est tout le temps rouge... et un minuscule voyant, situé au-dessus du "S" et quasiment invisible, s'éclaire en conséquence.


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Après avoir longé le Loch Ness, les routes désertiques de l'ouest s'offrent à la Vanquish. Dans ces paysages de landes et de lacs où l'on croise parfois des moutons au détour d'un virage, les rubans d'asphalte dessinent des trajectoires dignes des plus beaux circuits. Touche Sport enclenchée, ce qui libère la voix puissante du V12, la Vanquish demeure très civilisée. Malgré des plaques d'humidité persistantes, la belle motricité permet au 6-litres de s'exprimer jusqu'au rupteur, juste avant 7.000 tr/mn. Quelle santé ! Dans une symphonie mécanique inoubliable, le compteur de vitesse s'affole. Tandis que les courbes sont avalées à des allures respectables par cette anglaise qui ne se revendique pas une pure sportive, mais une super GT très performante. En dépit de son poids élevé (1.739 kg, comme sa devancière), la Vanquish se montre très stable et facile à appréhender grâce, entre autres, à une répartition des masses équilibrée (51 % devant, 49 % derrière) et à un freinage carbone-céramique, aisé à doser et endurant. La boîte automatique, bien plus rapide que précédemment, n'est pas maladroite pour gérer seule les passages des rapports. Mais, comme elle a encore tendance à vouloir passer le rapport supérieur très tôt, se servir des commandes fixées sur la colonne de direction est pertinent. Sauf dans les virages serrés, où les palettes, trop courtes vers le bas, s'avèrent inutilisables.




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Pour annihiler les quelques mouvements de caisse qui subsistent, je bascule la suspension pilotée en Sport, puis en Track. Deux choix convaincants, du moins tant que la route n'est pas trop dégradée. Sauf que, quelques kilomètres plus loin, l'état exécrable du revêtement détraque cette belle sérénité. La Vanquish rebondit sur les bosses, pas de manière caricaturale comme avant, mais assez pour dégrader la précision de conduite et le confort. Heureusement, en revenant sur le mode Normal de la suspension, elle retrouve son équilibre et, moi, le sourire. Si cette Vanquish peut encore progresser, elle mérite désormais pleinement son label de GT d'exception. À ce tarif stratosphérique, on peut trouver nettement plus virulent et radical – une Ferrari F12b de 740 ch par exemple. Mais cette britannique, chouchoute de James Bond, affiche une telle classe et un tel charme qu'on comprend mieux pourquoi les amateurs fortunés ne lui en tiennent pas rigueur.



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Publié le 24/10/2014

Auteur : Gaël Brianceau

Source : http://www.automobile-magazine.fr/les_plus/dossiers_thematiques/star_master_essais/aston_martin_vanquish_2015#3PDvqFdxiSkEWHaA.99



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