ASTON MARTIN VEUT STOPPER LA SPÉCULATION SUR L’HYPERCAR VALKYRIE
A l’image de ce qu’a annoncé Porsche il y a quelques jours, Aston Martin veut à son tour éradiquer la spéculation autour de ses nouveaux modèles rares et puissants comme la prochaine Valkyrie.
Si le marché de la voiture ancienne de collection est légèrement en baisse et s’il semble que les spéculateurs prennent quelque peu leurs distances avec ce marché qui fut depuis une dizaine d’années fort rémunérateur, nous savons tous qu’il n’en est pas de même avec certaines supercars ou hypercars produites en séries limitées. Nous avons tous à l’esprit l’affaire Porsche 911R ainsi que quelques autres liées à de prestigieuses italiennes (cf Ferrari qui interdit la revente des autos dans les mois qui suivent la livraison).
Aston Martin veut agir mais le peut-il vraiment ?
Aussi du coté de Gaydon, on prend l’affaire au sérieux. Ainsi après la parution d’une annonce mettant en vente un bon de commande de la future de la marque, la Valkyrie, Andy Palmer, le patron d’Aston Martin, a tenu à clarifier les choses sur les réseaux sociaux de façon à faire très vite passer le message. A.Palmer de dire fermement en quelques dizaines de caractères :
« Je doute que ceux qui ont passé l’annonce aient en leur possession un bon de commande. Toutefois s’ils en ont un et que nous les avons identifié, ils perdent d’ores et déjà leur précommande ».
Le PDG d’Aston a aussi ajouté que ceux qui revendront des Bons de Commandes et qui viendront à passer à travers les mailles du filet seront exclus des possibilités d’achat des prochains modèles singuliers ou des séries limitées de la marque.
Si cette annonce fait un peu de bruit, il n’est pas certain qu’elle dissuade les spéculateurs qui ont toujours un coup d’avance pour gagner de l’argent et ceci de manière plus ou moins discrète mais toujours efficace.
Les paroles sont là, les effets, ce sera moins évident car les tours de passe-passe sont nombreux. Toutefois, le constructeur de Gaydon laisse entendre qu’il pourrait prendre des mesures de rétorsions ou de contraintes à l’encontre des « contrevenants » et des spéculateurs si de nombreux cas venaient à être constatés.
Et si la solution était la production en « série » ?
Et si, finalement, la solution la plus simple et peut être la plus efficace n’était pas celle de la mise en production en série de tous ces modèles rares. Il n’y a pas sur terre 500.000 acheteurs pour une Valkyrie à moteur V12 6.5 L (avec assistance électrique) forte de plus de 1.000 ch (pour 1.030 kg) vendue 2.5 millions d’euros. Le simple fait de faire sauter ce verrou de la rareté géré par les marques ferait probablement disparaitre une partie des spéculateurs présent sur le marché.
Via Aston Martin, Andy Palmer, Twitter.
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