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Silverstone : Toyota réalise le doublé par K.O !
Les 6 heures de Silverstone nous ont offert une course complètement folle où les averses typiquement britanniques seront venues mettre leur grain de sel, à un tel point que l’épreuve a dû être neutralisée à 25 minutes du terme en raison des trombes d’eau qui s’abattent sur le circuit. Tout profit pour Toyota qui est parvenu à déjouer les caprices de la météo pour s’offrir un plantureux doublé dans le Northampshire. La TS040 Hybrid n°8 de Lapierre/Buemi/Davidson l’emporte avec un tour d’avance sur la n°7 des polemen Alex Wurz, Stéphane Sarrazin et Kazuki Nakajima. Pour sa première course en FIA WEC, Porsche est parvenu à hisser la 919 Hybrid n°20 sur la troisième marche du podium avec l’équipage Webber/Hartley/Bernhard avec deux tours concédés sur les leaders. La vaillante Lola-Toyota n°12 pilotée par Prost/Heidfeld/Beche échoue en quatrième position.
Si Toyota rit en repartant de Silverstone en faisant le plein au championnat, Audi pleure à chaudes larmes puisque les troupes de Dr.Ullrich ont, une fois n’est pas coutume, complétement raté leur copie. Alors que la pluie faisait son apparition en début de course, la R18 e-tron quattro n°1 de Kristensen/Di Grassi/Duval prenait le pari de rester en slicks. Erreur fatale puisque le bolide d’Ingolstadt piloté par Lucas Di Grassi finissait sa course dans le mur peu après. Il sera imité ensuite par la voiture-sœur de Fässler/Tréluyer/Lotterer, André Lotterer allant visiter le bac à graviers et perdant quatre tours dans l’aventure. Le chemin de croix continuait pour l’Audi n°2 quand Benoît Tréluyer partait à la faute au cap de la mi-course, endommageant fortement le châssis de sa monture. Quand ça ne veut pas… Porsche perdait également une voiture, la 919 Hybrid n°14 laissant s’échapper une roue baladeuse avant de renoncer définitivement, transmission H.S.
Les Oreca-Nissan du SMP Racing vite hors du coup, la catégorie LMP2 s’est résumée à un duel entre la Morgan-Nissan n°26 du G-Drive Racing et l’Oreca-Nissan n°47 de la formation KCMG. Profitant d’un changement de capot de la Morgan conduite par le trio Rusinov/Pla/Canal en début de course, l’Oreca asiatique de Bradley/Howson/Matsuda prenait les rênes de la classe jusqu’au restart suite à la neutralisation causée par la sortie de l’Audi n°2. Les deux autos se retrouvaient en bagarre, jusqu’au moment où l’Oreca/KCMG écopa de 10 secondes de pénalité suite à un excès de vitesse dans la pitlane durant la quatrième heure de course. La Morgan couvée par Oak Racing n’avait plus qu’à dérouler. La seule Oreca/SMP rescapée, la n°27 de Zlobin/Minassian/Mediani, complète le Top 3.
En GTE-Pro, on a eu droit à un mano-a-mano entre les deux Porsche 911 RSR du Porsche AG Team Manthey, la n°91 de Pilet/Bergmeister/Tandy dépassant la n°92 de Makowiecki/Holzer/Lietz et vice versa. C’est finalement cette dernière qui s’impose pour 46 secondes d’avance sur la deuxième voiture de l’équipe d’Olaf Manthey. Si la Ferrari 458 n°51 AF Corse de Bruni/Vilander a longtemps cru terminer troisième, l’Aston Martin n°97 de Turner/Mücke aura finalement pris le meilleur sur elle. Un petit exploit quand on sait que Silverstone n’était pas du tout le terrain de jeu de la belle anglaise. La Ferrari 458 n°71 AF Corse de Rigon/Calado complète le Top 5 devant la Ferrari n°52 RAM de Griffin/Parente et l’Aston Martin n°99 Craft-Bamboo de MacDowall/Rees/O’Young.
Aston Martin a réalisé le sans-faute dans la classe GTE-Am où les Ferrari 458 Italia ont fait illusion en début d’épreuve. C’est la V8 Vantage GTE n°95 qui rafle la mise avec la triplette danoise composée de Nicki Thiim, Kristian Poulsen et David Heinemeier-Hansson. La n°98 de Dalla Lana/Lamy/Nygaard suit à une dizaine de secondes tandis que la Ferrari 458 n°81 AF Corse de Bird/Wyatt/Rugolo monte sur la dernière marche du podium. La seule Porsche encore en lice, la 911 RSR n°88 du Proton Compétition, est quatrième devant la Ferrari AF Corse n°61. Deux voitures ont abandonné : la Porsche 911 n°75 Prospeed de Collard/Perrodo/Vaxivière sur problème de différentiel et la Ferrari 458 n°90 8Star de Potolicchio/Roda/Ruberti sur panne d’essence.
La prochaine manche du championnat du monde d’endurance sera les 6 heures de Spa-Francorchamps le week-end du 4 mai. A vos agendas !
Source: http://actu-moteurs.com/endurance/silverstone-toyota-realise-le-double-par-k-o/2013
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WEC – Toyota signe le doublé sous la pluie de Silverstone
Dans une course largement perturbée par la pluie
Et finalement interrompue par drapeau rouge à une demi-heure du terme en raison d’une piste devenue impraticable, Toyota a ouvert la saison par un doublé remarquable de maîtrise.
Porsche signe son retour avec un podium, tandis qu’Audi a bu la tasse avec un double-abandon causé par deux sorties de piste.
WEC – Silverstone : Brèves du dimanche
Sous un ciel menaçant, en pré-grille, le petit monde du sport automobile anglais avait donné rendez vous au monde de l’Endurance. Derek Bell (cinq victoires au Mans) n’en finissait pas de saluer les VIP invités à une petite déambulation entre les voitures sur la grille.
Vanina Ickx a passé un petit moment avec Tom Kristensen tandis que David Richards, le patron d’Aston Martin, devisait avec Lindsay Owen Jones l’ancien PDG de l’Oréal, désormais président de la commission endurance de la FIA.
Les grid girls n’en finissaient pas de trembloter sous le petit vent friquet qui s’était levé.
Un petit ’’It’s a long way to tip a reary’’ avec l’incontournable fanfare anglaise. L’ambiance y était sur ce circuit qui, même revu et corrigé par Ecclestone et ses hommes de main, possède ce charme si particulier que l’on ne retrouve que de ce côté du Channel.
Auparavant, lors de la traditionnelle ’’pit walk’’ le public anglais avait été nombreux à aller voir de près les équipages et les voitures avec un succès incontestable pour Mark Webber, vainqueur sans contestation possible à l’applaudimètre. Les choses sérieuses pouvaient commencer. Même la pluie était fidèle au rendez vous de Silverstone.
La rumeur Nissan qui enfle. Lorsqu’un constructeur important annonce son intérêt pour Le Mans, il se passe souvent la même chose : Cela commence par une rumeur tenace avant l’officialisation.
Le retour de Nissan en Endurance n’a pas échappé à la règle puisque le paddock de Silverstone n’eut de cesse de vibrer à l’annonce du retour du partenaire privilégié de Renault dans l’Alliance.
Le dernier bruit qui semblait le plus plausible : l’annonce officielle de la venue du constructeur japonais le 23 mai.
Trois options aéro différentes. Trois marques différentes, trois versions de la nouvelle donne, cela donne forcément à Silverstone une course très pointue à saisir pour des spectateurs anglais pourtant très avertis de la course auto sous toute ses formes.
Les deux marques allemandes, Audi et Porsche et la japonaise Toyota ont opté pour des choix différents tant au niveau de la motorisation, qu’à celui des options aérodynamiques. Avec en plus la pluie qui s’annonçait, les options devenaient essentielles.
Pour Audi, les ingénieurs avaient opté pour un appui maxi et visiblement cela a eu le don d’impressionner les pilotes qui se sont retrouvés un temps dans le trafic avec les e-tron d’Ingolstadt lors des séances d’essais.
Romain Dumas, qui connaît bien les voitures de la marque aux Anneaux semblait assez bluffé par le châssis et l’efficacité de la nouvelle production d’Ingolstadt.
Le choix est donc clair à Silverstone pour les hommes du docteur Ullrich, sans doute un peu favorisés par la consommation de leur 4 litres Diesel. Ils peuvent ainsi braquer les ailerons. Au détriment sans doute de la traînée, génératrice de consommation.
Pascal Vasselon, le patron technique de Toyota a lui aussi bien évidemment constaté la différences des choix stratégiques. ’’A Silverstone c’est vrai, il faut appuyer. Nous n’avons nous pas de problème de consommation mais nous sommes en pleine phase d’élaboration.
Nous aussi ici, nous roulons avec de l’appui. Il n’est pas question pour nous de louper quoique ce soit lors des premières épreuves puisque nous jouons à la fois pour la victoire au Mans bien sûr mais aussi pour le championnat du monde des constructeurs. »
Quant aux Porsche, il suffisait de lire les data des V max : la priorité était la vélocité, une configuration très mancelle qui en dit long sur l’ambition de Stuttgart dans la Sarthe.
Source: http://www.flagworld.com/nouvelles/2014/04/21/wec-toyota-signe-le-double-sous-la-pluie-de-silverstone/#more-65267